Lectures d'hier

Publié le par complic'attitude

Il m'était difficile de créer un blog, de parler de moi sans parler de ma foi ! Celle-ci est peu constante, je reste de longues périodes sans assister à la messe ni prier...

Hier j'y suis allée et j'ai beaucoup aimé les textes du jour (hier dimanche 1er juillet 2012, année B, treizième dimanche du temps ordinaire).

 

Livre de la Sagesse 1,13-15.2,23-24.
Dieu n'a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.
Il a créé toutes choses pour qu'elles subsistent ; ce qui naît dans le monde est bienfaisant, et l'on n'y trouve pas le poison qui fait mourir. La puissance de la mort ne règne pas sur la terre, car la justice est immortelle.
Or, Dieu a créé l'homme pour une existence impérissable, il a fait de lui une image de ce qu'il est en lui-même.
La mort est entrée dans le monde par la jalousie du démon, et ceux qui se rangent dans son parti en font l'expérience.

 

Quelle belle mise au point, Dieu ne veut pas le mal, il ne veut pas la mort. C'est nous qui choisissons le mal, nous qui avons choisi la mort par nos péchés...

 

Psaume 30(29),3-4.5-6ab.6cd.12.13.
Quand j'ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant,
sa bonté, toute la vie ;

avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.

Que mon cœur ne se taise pas,
qu'il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !

Ce psaume me parle vraiment, je ne peux pas oublier ma dépression, les moments de désespoir absolu d'où Dieu m'a fait remonter...

Il fait écho également à la première lecture, oui il nous pardonne, sa colère est brève et son pardon est infini !

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 8,7.9.13-15.

Puisque vous avez reçu largement tous les dons : la foi, la Parole et la connaissance de Dieu, cette ardeur et cet amour que vous tenez de nous, que votre geste de générosité soit large, lui aussi.
Vous connaissez en effet la générosité de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté.
Il ne s'agit pas de vous mettre dans la gêne en soulageant les autres, il s'agit d'égalité.
En cette occasion, ce que vous avez en trop compensera ce qu'ils ont en moins, pour qu'un jour ce qu'ils auront en trop compense ce que vous aurez en moins, et cela fera l'égalité,
comme dit l'Écriture à propos de la manne : Celui qui en avait ramassé beaucoup n'a rien eu de plus, et celui qui en avait ramassé peu n'a manqué de rien.

 

Ici encore, tout le texte me parle... Sauf le passage où il est question de partager en donnant de son superflu à celui qui n'a pas assez, dans l'espoir que le jour où je n'aurai pas assez, l'autre partage avec moi...

Est-il nécessaire de donner en attendant un retour plus tard ? N'est-il pas plus "pur" de donner sans penser qu'il s'agit d'un "investissement" ?

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 5,21-43.
Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac.
Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans... -
Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré -. . .
cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »
A l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui t'écrase, et tu demandes : 'Qui m'a touché ? ' »
Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste.
Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L'enfant n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille.
Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher - elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés.
Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger.

 

La première partie de ce passage concerne une femme qui a touché le vêtement de Jésus pour guérir. Quelle ironie, quel humour dans ce passage, Jésus est entourée par une foule, serré de toutes parts (comme nous dans le métro) et lui a senti qu'une personne l'avait touché ! Alors que plein d'autres le touchaient presque par mégarde, lui s'aperçoit qu'une femme l'a touché dans l'unique but de guérir... Sa foi était vraiment grande, et toute l'attention que Jésus nous porte apparaît bien ici : une foule se presse, et lui prend soin d'une personne en particulier, parce qu'elle savait qu'il pouvait le guérir... Jésus nous guérit quand nous lui demandons avec suffisamment de foi. Ce n'est pas forcément une guérison instantanée, pas forcément une guérison du corps... Car c'est bien notre âme que le Christ est venu sauver, et la réelle guérison, la guérison ultime n'est-elle pas la Vie éternelle ?

La seconde partie du passage est comme un clin Dieu pour moi, puisque Talitha Koum est le nom que j'ai choisi sur quelques endroits de la toile. Une manière de me rappeler que, malgré mes "maladies", Jésus veut sans cesse que je me relève...

Publié dans Ma foi

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